lundi 26 octobre 2015

Commission Formation TCS Vélizy 22 octobre

La Commission Formation est, selon le code du travail une commission "obligatoire" du CE pour des établissements de la taille de celui de Vélizy. La périodicité par défaut de ses réunions est trimestrielle. Mais dans le cadre de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) en cours, elle est mensuelle pour les établissements concernés de TCS : Vélizy et Brétigny. Dans ce cadre, il restait une dizaine de postes "à adapter", comprenons "à supprimer". La Direction a confirmé aux élus que, suite à une amélioration significative de la situation économique en raison de nouvelles affaires, notamment à SFI, ces postes sont maintenus.
Un responsable Achats a présenté la politique de formation et certification Achats mise en œuvre à Thales à l'échelle mondiale, en insistant sur la nécessité liée à une activité de plus en plus internationale, sur le processus de certification, sur son caractère "facultatif" et sur sa mise en œuvre. Il s'agit d'une décision prise au niveau Groupe. Les élus, dont la CFTC, ont demandé comment avaient été pris en compte les aspects humains dans la mise en œuvre de cette nouvelle politique. En effet certains salariés ont été sérieusement déstabilisés. La réponse ne fait guère de doute sur le côté a postériori, court-circuitant ainsi la plupart des instances représentatives de personnel. Elles auraient pourtant pu contribuer a éviter des épisodes douloureux et inutiles. Et ne parlons pas du délit d'entrave, pourtant évident.
Les autres points consistaient dans le fourniture des chiffres habituels en la matière. Le plan de formation 2016 sera présenté en novembre.

mardi 20 octobre 2015

CCE TCS du 20 octobre

Présentation de la politique de Recherche et de Développement Technologique de TCS : pour les GBU GTS et SIX. Vision des marchés, passage en revue des technologies clés en cours de développement ou à venir. En matière d'investissements, la part la plus significative revient sans surprise à RCP, comme les années précédentes. Beaucoup d'informations évidemment confidentielles et pas toujours faciles à suivre.
Indicateurs relatifs à l'accord d'intéressement : toujours en ligne avec les objectifs.
Désignation, sans surprise, du cabinet Syndex pour l'examen des comptes annuels 2015 et prévisions 2016 ainsi que pour l'analyse de la stratégie des GBU SIX et GTS.
Point RSE Achats. Principaux points présentés : Rappel des documents de référence : le code éthique Thales, le pacte Mondial des Nations Unies, la charte « Achats et Responsabilité d’Entreprise », la charte des relations fournisseurs responsables, du Rapport social (pour la partie sociale) et du Rapport Responsabilité d’entreprise. Revue des processus mis en œuvre, répartition géographique des fournisseurs pour TCS.
Restitution par Syndex de l'étude sur les rémunérations (pour 2014) : Beaucoup d'informations mais peu de surprises. Quelques remarques tout de même : une politique salariale en retrait en 2014, surtout dans sa mise en œuvre, des disparités entre les catégories, des écarts salariaux parfois importants entre les sites, par  classification ou famille professionnelle.  Des refus constants de la Direction de communiquer certaines informations comme le plan d’attribution d’actions gratuites, le guide des niveaux de responsabilité, l’information relative à l’ancienneté dans la classification de chaque salarié(e), la répartition du budget salarial consacré à l’égalité femmes‐hommes ainsi que le récapitulatif annuel de paie pour les années 2012 et 2013.
Prochains CCE : 26/11, 8 et 15/12.

jeudi 15 octobre 2015

Boycott du CE de TCS Vélizy du 15 octobre

Suite au licenciement d'un salarié militant CFDT de Toulouse, après une déclaration de la CFDT, tous les élus solidaires dont la CFTC ont décidé de quitter la séance.
Cette déclaration met en cause ce procédé à caractère vexatoire, dans un contexte extrêmement tendu où les départs, les risques psychosociaux et les situations de souffrance se multiplient de façon continue, sans qu'aucune solution de fond ne soit apportée.
La CFTC est totalement solidaire.

mercredi 14 octobre 2015

Activités Sociales et Culturelles TCS Vélizy : un virage à prendre ?

Le CE de Thales Services qui gère, entre autres, les activités sociales et culturelles (ASC) du CE de TCS Vélizy et celles de TGS, a dénoncé le 25 septembre dernier l'accord qui le liait avec le CE de TCS Vélizy en précisant que l'accord cessera donc ses effets au 31 décembre 2015.
La raison invoquée est le passage de la dotation pour les ASC (le financement par l'entrerprise) au CE de TS suite à un accord, de 1.35% de la masse salariale à 1.5%, alors que celle du CE de TCS Vélizy est restée à 1,35%, introduisant ainsi un décalage qui ne permet plus de servir tous les salariés de manière identique. Le CE de TS invite donc à renégocier un nouvel accord.
Sur cette base, les délégués syndicaux (dont la CFTC) de TCS Vélizy ont adressé un courrier au Responsable des relations sociales de l'établissement, demandant l'ouverture d'une négociation locale du taux de cette dotation.
La conséquence de cette rupture est d'encourager certains à reposer la question de la gestion en direct de ces ASC.

jeudi 8 octobre 2015

Probasis reprend de la vigueur et s’assoit plus que jamais sur le dialogue social !

Probasis, la politique de réduction des coûts, initiée par Luc Vigneron, l’ex-pdg de Thales et qui lui aura causé quelques soucis,  non seulement lui survit mais reprend une vigueur et une tournure inquiétantes pour la plus grande partie des salariés du groupe. Au moins, quand elle avait été mise en place, elle avait le mérite d’être franche, claire et directe. Tout le monde savait à quoi s’en tenir.
Certes, la nouvelle direction du groupe n’utilise plus ce vocable, passé de mode. Mais la méthode reste. Et même empire : strictement aucun dialogue social sur tous ces sujets. Les décisions sont toujours prises au plus haut niveau, sans la moindre concertation, en faisant fi de l’impact sur les conditions de travail, accentuant encore le niveau de stress général qui atteint des sommets dans bien trop d’unités.


La nouvelle politique voyage : le low-cost à tout va, au prix de la santé des salariés
Thales met à disposition de ses salariés depuis plusieurs années un outil permettant d’établir des ordres de mission, de réserver des places d’avion et de train et de gérer des notes de frais. Elle laissait un certain choix d’horaires et de flexibilité fort utile dans de nombreux cas pour faire face à l’instabilité chronique des agendas, liée à la vie des affaires. Depuis peu cet outil ne propose plus que les vols et places à plus bas coût, imposant des horaires et des temps de trajets de moins en moins compatibles avec une vie privée. Les trajets proposés sont parfois pour le moins originaux : Paris-Brest avec transit à Bordeaux, Paris–Bordeaux avec transit à Lyon, etc. De plus les billets sont souvent non échangeables et non remboursables, imposant des marges horaires plus larges tout en augmentant sensiblement le risque de manquer les retours. Et cette politique ne respecte même pas la convention collective de la métallurgie.

Thales se fait de la trésorerie sur le dos de ses salariés voyageurs.
Thales a pour principe de ne pas avancer des frais de déplacement. Pour se justifier, elle met à disposition une carte Amex à débit différé… du compte personnel du salarié ! Mais cette carte est loin d’être acceptée partout, notamment dans les moyens de transport et les hôtels agréés, présentant des tarifs compatibles avec les plafonds de remboursement. Il arrive aussi fréquemment que les délais de remboursement s’allongent bien au-delà.  En cas d’avion ou de train manqué il faut reprendre des billets au prix fort. Dans tous ces cas, c’est le compte bancaire du salarié qui trinque. C’est du joli pour une entreprise comme Thales.

Les open-spaces généralisés, toujours principalement axés sur la réduction de surface, au mépris de l’accord sur la qualité de vie au travail.
Les décisions en matière immobilière relèvent d’une même logique. Depuis quelques années, tous les nouveaux sites sont réalisés systématiquement en open spaces, avec des surfaces notablement inférieures aux besoins initiaux (Site Cristal de Gennevilliers, nouveau siège Carpe Diem à la Défense, site Hélios à Vélizy, nouveau campus de Bordeaux…)
Si un « espace partagé » de taille raisonnable et aménagé correctement peut apporter une facilité de travail en équipe dans certains cas, dans tous les autres, cela nuit gravement à la qualité du travail, à la concentration, à la confidentialité, bref, à l’efficacité. Conjuguée à des objectifs intenables, c’est la santé qui s’en trouve altérée.

Un principe déployé au-delà des limites du ridicule
Consciente des problèmes de confidentialité, la direction met à disposition des box, c’est-à-dire des cagibis de quelques mètres carrés, aveugles, avec un poste téléphonique, censés permettre des entretiens confidentiels. Mais alors vous n’avez plus votre agenda ni votre pc restés à votre bureau ! Imaginez la vie d’un commercial dans ces conditions…Beaucoup de temps perdu qui n’est bien sûr, pas comptabilisé.

Les smartphones ou la pingrerie : une bien piètre image de la haute technologie Thales
Généreusement, Thales met à disposition d’une part significative de ses salariés des téléphones portables. Les usages font qu’il n’est pratiquement plus possible de travailler correctement sans messagerie ni agenda électronique partagés. D’ailleurs Thales dispose d’un logiciel pour smartphone, Teopad, qu’elle commercialise par ailleurs et qui permet une sécurisation efficace des données ainsi échangées. Mais les smartphones (pourtant plutôt bas de gamme) qui pourraient simplifier la vie de tous, ne sont distribués qu’avec parcimonie et accord formel des comités de direction. Un comble. Les salariés au contact de leurs clients, ont honte d’utiliser… leur téléphone portable basique tels qu’ils existaient il y a 15 ans…

Le Système d’information : tout sur la réduction des coûts, la sécurité et son cortège de contraintes, rien sur le confort ou même l’utilisabilité minimale. Voir ce sujet notre article sur le Miroir Social

Pour la CFTC, une politique de réduction des coûts efficace ne peut se faire sans un dialogue social approfondi. Les gains espérés par l’ensemble de ces mesures aux idées simplistes et égoïstes sont annihilés par le temps perdu en raison de l’accroissement inutile de la complexité et surtout par l’impact sur la santé des salariés. En effet, ces pratiques ne manquent pas de se traduire par des arrêts de travail de longue durée et des départs qui coûtent une fortune à l’entreprise, aux salariés et à la société. Mais lorsqu’on cherche à comptabiliser le temps perdu et les dégâts, nous n’observons que des fins de non-recevoir. Cette attitude provocante, encourageant le syndicalisme d’opposition, est exactement à l’opposé d’un dialogue social constructif, première valeur de la CFTC.

Création du blog CFTC TCS Cholet

Ouverture le 22 septembre du blog CFTC du site TCS de Cholet.
Bon vent à nos militants de l'équipe CFTC qui préparent les élections dont le 1er tour est fixé au 1er décembre.

mercredi 7 octobre 2015

CHSCT extra Velizy du 6 octobre

Après que la direction ait fourni aux élus la quasi-totalité des informations demandées, les trois projets présentés suivants ont été approuvés :
- mouvements des équipes SFI au Bt Humboldt (1er et 2e étage, le 3e ayant déjà été approuvé)
- mouvements des équipes TSIM au Bt Vespucci
- Projet Durer
Une revue des précédentes inspections a été faite, hormis la dernière de Toulouse, dont le compte-rendu n'a pas encore été établi.

jeudi 1 octobre 2015

Visite du CHSCT établissement de Vélizy du 29 septembre à TCS/ITS/CSE/ISO à Toulouse

L'inspection prévue en juin s'est finalement réalisée le 29 septembre. 9 personnes se sont déplacées dont 4 représentants du personnel et syndicaux (dont la CFTC bien-sûr) En revanche, des représentants de la Direction, pourtant attendus n'ont pas participé. Une fois encore. Excellente organisation et très bon accueil sur place qui auront permis de visiter tous les bureaux et les labos tant au Parc du Canal qu'au CNES. Remercions au passage une de nos militantes qui s'est fortement impliquée.  Les participants ont ainsi pu avoir un aperçu concret des nombreuses activités de très haute technicité qui y sont menées. En dehors du problème récurrent de manque de surface, aigu pour certaines équipes, qui devra trouver une solution fin 2016 avec le nouveau site de Labège, relativement  peu de remarques concernant les locaux ont été faites. La participation du médecin du travail du CNES a permis d'apporter un éclairage sur certains points attendus dont la possibilité de contact direct pour tout salarié TCS de Toulouse. En revanche le sujet majeur de la souffrance au travail et des risques psychosociaux n'a pu être abordé, dans un contexte où nous savons tous que ces risques sont les plus sérieux et en augmentation constante.