lundi 22 septembre 2014

CE TCS Vélizy du 19 septembre

CE de rentrée. Présence de pratiquement tous les directeurs des activités passées en revue, ce qui ne s'était pas produit depuis longtemps. Ordre du jour chargé, bien que raccourci par rapport aux demandes des élus : toujours rien sur le ou les projets(s) de réorganisation malgré les nombreuses de fuites qui "n'auraient pas dû se produire ! " Refus caractérisé d'aborder sérieusement le problème des moyens inadaptés pour faire face aux nombreuses et fortes contraintes de sécurité imposées aux développeurs de logiciel. A noter : un effort - à poursuivre - sur les informations fournies aux élus sur les offres en cours. Voici quelques détails sur les principaux points abordés.

  • Sur le plan économique : pour les prises de commandes, seul IDT est nettement en dessous du budget à fin septembre. La perte d'un "must win" ne permettra pas d'atteindre l'objectif de fin d'année. La direction ne nie plus la sous-charge même si elle la dit "ponctuelle" et mise à profit pour des développements internes. Pour SFI : des perspectives pour la BL ICS, mais toujours morosité pour MLS et URS. Beaucoup d'offres à C4S dont certaines en bonne voie pour nos clients au moyen orient. Toujours de l'optimisme pour ITS/CSE. Le métier est caractérisé par de nombreuses "petites" commandes à court terme mais aussi quelques contrats nettement plus importants. A remarquer que dans ce métier, la valeur ajoutée est voisine du CA. Pour Toulouse la direction souhaite une "meilleure maîtrise" de la croissance (léger ralentissement ?) les problèmes de surface seraient résolus à court terme alors que la solution à long terme reste totalement dépendante de TS. Pour le chiffre d'affaire, les résultats à fin août sont sont dans le budget sauf pour C4S. Contraste pour DPS. Nouvelles un peu moins mauvaises pour ISN. Les déménagements ont commencé pour JC2 (étape 0 terminée) mais la suite prend du retard. Etape 1 (30p) décalée et prévue 2e quinzaine d'octobre. Les autres seront pour 2015.
  • Après 6 mois de demande des élus à voir un responsable, la nouvelle directrice du Commerce France est venue se présenter. Volonté d'être à l'écoute et de redynamiser l'équipe qui en a bien besoin. Elle est consciente des problèmes dont celui de la "distance" par rapport aux équipes des directions concernées. Bonne impression aux élus.
  • Projet d'adhésion au Service Groupe de Santé au travail. Déjà présenté au CCE - voir notre commentaire. Quelques informations locales en plus.
  • Point sur le déploiement du projet SWIT (nouveau poste de travail sous Windows 7) les opérations ont commencé à Vélizy. Pour le moment seuls les postes "bureautiques standard" sont concernés. Les postes sont changés. Chaque salarié devra lui-même procéder à la sauvegarde des données sur l'ancien poste et les remettre sur le nouveau. Une procédure précise est disponible... à ses risques et périls.
  • Contrats en alternance : 50 alternants présents à fin août. Ils sont répartis dans toutes les directions. C'est plutôt un beau score. A nuancer car le nombre d'embauches à TCS ou Thales à la fin des études reste faible et certaines situations sont surprenantes.
  • Commission logement : depuis que la direction a imposé un seul organisme collecteur, les élus n'ont plus accès aux dossiers et n'ont plus que des statistiques. Pour eux, ils ne peuvent plus agir directement et ce n'est pas conforme au droit du travail. Il y a donc un sérieux différend en la matière.
  • Enfin, points sur les commissions Emploi-Formation, Handicap et RIE.

jeudi 18 septembre 2014

CCE du 18 septembre

Consultation sur la Politique de recherche et développement Technologique de TCS. Elle avait été présentée au CCE du 10 juillet. Des questions complémentaires ont été posées. Mais les élus n’ont pas été convaincus. Pour eux, les investissements en la matière restent insuffisants pour maintenir et développer performances et compétitivité. Si pour la GBU SIX les efforts se maintiennent à peu près, en revanche, la situation de la CBU Transport (donc France) devient inquiétante en la matière. A tel point que les élus ont voté contre à l’unanimité.
Un projet de réorganisation des services santé au travail au niveau du Groupe (France) a été présenté par le médecin coordonnateur du Groupe et non plus au niveau de chaque entreprise ou en inter-entreprises pour les plus petites unités. Le médecin coordonnateur nous dit être à l’initiative de ce projet. Ainsi un médecin pourrait en remplacer plus simplement un autre. Une dizaine de médecins supplémentaires seraient embauchés, permettant un meilleur suivi global des salariés. Relativement peu de changement dans les «périmètres» des services santé au travail. Une commission Groupe, incluant des médecins et la direction, piloterait la politique de prévention pour l’ensemble. Une commission de contrôle permettrait un dialogue entre partenaires sociaux, médecins et direction. Ce projet semble présenter des avantages certains. Mais pour la CTFC, ce contrôle central peut aussi présenter des risques accrus de pression sur la liberté d’exercice de chaque médecin. Le projet sera également présenté aux différents CE qui auront également à se prononcer. L’information sera aussi transmise aux CHSCT.
Dernier point : la présentation (confidentielle) de la politique industrielle à moyen terme de TCS.

Enquête TCS QVT / RPS : les tout premiers résultats

La Commission centrale (CMP RPS)  s’est réunie le 16 septembre. Le cabinet Capital Santé a présenté aux membres de la commission les premiers résultats, partiels et provisoires. Le but de cette réunion était surtout de préparer la phase « qualitative » de cette enquête essentiellement constituée d’entretiens collectifs (une quinzaine de focus groupes d’une douzaine de salariés) d’entretiens individuels (une soixantaine) réalisés par les consultantes de Capital Santé auprès de salariés, choisis par le cabinet pour constituer un échantillon aussi représentatif que possible. La complexité de l’organisation de TCS et les réponses obtenues au questionnaire sur la place de chaque salarié dans l’organisation, rendent ce choix difficile. Les entretiens se dérouleront au cours du dernier trimestre 2014.

Il ressort déjà que TCS est une entreprise où une grande majorité de salariés sont en bonne santé psychologique au travail (plus des 2/3). A l’opposé, 2% des salariés ayant répondu sont en très mauvaise santé psychologique au travail. Leur situation peut donc présenter un risque très élevé. Les principaux facteurs de stress ont été passés en revue et sont sans grande surprise. L’état de santé psychologique au travail a été croisé avec les établissements, les activités et les familles professionnelles. Il apparait très clairement que l’état de santé psychologique au travail des salariés de Vélizy est en net retrait par rapport à la moyenne de TCS. Ceux de Lambersart également mais dans un bien moindre mesure. Paradoxalement Brétigny reste dans la moyenne, malgré la situation économique préoccupante. Bien d’autres analyses sont encore à mener sur les informations déjà obtenues par le questionnaire. Les résultats complets seront présentés à la Commission  début 2015.

Ces premiers résultats sont basées sur le ressenti des 3359 salariés qui ont répondu au questionnaire. En synthèse, chez TCS, si l’harmonie sociale reste élevée, une certaine anxiété est bien répandue et l’engagement dans le travail est menacé.