jeudi 24 octobre 2013

CE Extraordinaire TCS Vélizy du 24 octobre

Un seul point à l’ordre du jour : projet d’évolution de l’organisation de l’activité Transport & Sécurité de TCS sur Vélizy.
Les représentants de la direction n’ont jamais été aussi nombreux à une telle réunion : le patron de T&S qui a assuré pratiquement toute la présentation, ceux de CTS, SIG et DPS, le DRH  de T&S ,les RRH des trois domaines qui n’ont rien dit et enfin le président du CE !
Les grandes lignes du projet avaient été présentées aux délégués syndicaux. Voici alors le texte que nous l’avions publié puis retiré 36 h plus tard: « Les délégués syndicaux de l’établissement TCS de Vélizy ont été réunis de façon informelle mardi 1er octobre afin de leur soumettre un projet de réorganisation. Le contexte économique a été rappelé. Cette réorganisation regrouperait les activités de SIG et supervision ferroviaire de CTS ex ICS. L’activité Border rejoindrait CTS. Pas d’autre changement significatif. Il y a une volonté affichée de faire les choses en douceur, pour une mise en œuvre début 2014 : c’est pour cette raison que les DS ont été invités, comme cela se pratiquait du temps de T3S. Un CE extraordinaire pourrait se tenir le 24/10 et la consultation courant novembre. Nous serons alors en mesure de donner plus de détails. »
Tous ces éléments sont confirmés. SIG + ICS devient SFI. La partie Vidéo embarquée reste à CTS qui devient C4S. Border est transféré à C4S ainsi qu’une partie de NatSec (de DPS/ISN) pour « affinité technologique ». Des questions sont posées sur le sort de certains produits et de leur positionnement : tout n’est pas encore défini. Le calendrier ci-dessus est également confirmé.
IDT n’est pas concerné par ce projet.
Les principales offres et projets en cours pour les domaines concernés ont été passées en revue (montants pondérés) : top secret.

Les personnes transférées conservent leur poste, leur charge et leur lieu de travail. Mais on peut en déduire que des managers changeront nécessairement de fonctions et/ou de périmètre. Les noms n’ont pas encore été communiqués. Pas de relation directe avec les baisses de charge et « repositionnements » annoncés ou déjà entamés par ailleurs. Le service le plus impacté est l’Ingénierie de CTS.

vendredi 18 octobre 2013

CE, dernière minute

Une réunion extraordinaire du CE de Vélizy est convoquée le 24/10 avec le point unique à l’ordre du jour suivant : « Information en vue d’une consultation ultérieure sur le projet d’évolution de l’activité Transport & Sécurité de TCS sur le site de Vélizy »

CE TCS Vélizy du 17 octobre

Nombreux points à l’ordre du jour. Forte tension sociale sur les « repositionnements » au sein des activités SIG, CTS et maintenant ISN/Ex-Arisem. ITS/CSE toujours en surcharge.
Sur le plan économique, les perspectives pour SIG restent bien sombres même si les budgets (modestes) PC et CA sont tenus. La Rocade Nord continue à jouer l’Arlésienne. On nous dit que le rapport de force avec la RATP va bien finir par changer de sens. On peut toujours rêver. Quelques offres gagnées à l’export, mais pas de quoi occuper tout le monde. Les élus avaient posé la question du « must win » sur le Grand Paris en regard de la faiblesse des ENF. Une fois de plus ils n’ont pas eu la réponse qu’ils attendaient.
Pour CTS les chiffres sont bien en dessous des budgets. À signaler : des offres intéressantes dans le pipe dont certaines à l’export, pourraient bénéficier d’un contexte politique favorable. La sous-charge ne devrait intervenir qu’en 2014, nous dit-on : ça ne rassure pas tout le monde. Contexte toujours très tendu sur Balard où des situations de souffrance sont régulièrement signalées mais pas vraiment traitées.
Hors ordre du jour : nouvelle présentation surprise de « la force de frappe » recrutement et mobilités par la responsable de l’équipe et le DRH T&S, en réponse au « repositionnement » de salariés de SIG et CTS. Refus toujours obstiné d’utiliser les outils groupe. Proposition par la RH d’une réunion pour « anticiper ». Les élus sont plus que sceptiques. Pour eux, le mal est déjà fait, même si des salariés peuvent ainsi saisir des opportunités, d’autres se trouvent profondément affectés et ne comprennent pas qu’on leur demande « d’évoluer » quand un autre collègue de la même équipe n’est pas inquiété.
Les élus votent à l’unanimité une résolution constatant l’entrave qui est faite à l’Instance en procédant de cette manière illégale, le CE n’ayant jamais été consulté. Ils mandatent le secrétaire de CE pour ester en justice.
Pour IDT les PC sont très en dessous du budget et le CA à la traîne. Des choses dans le pipe, malgré tout, qui pourraient combler une partie de ces retards. La stratégie reste floue et l’opportunisme reste roi, surtout pour l’export en pays « sensibles » secteur de prédilection de cette activité.
Pour ITS/CSE, c’est toujours l’euphorie sur le côté business où les PC dépassent de loin le budget. Les offres sont de plus en plus importantes en volume. Les ressources ne suivent toujours pas au même rythme de croissance, notamment à Toulouse où des personnes restent en situation prolongée de surcharge. On nous dit que le responsable est sur place pour examiner la question. À suivre de près.

ISN. Passage en revue détaillée de la situation des affaires : globalement peu d’évolution mais une inquiétude croissante, car la réorganisation (DDA) n’est toujours pas digérée. Pour les activités ex-Arisem, la responsable nous explique qu’il n’y a pratiquement plus de charge, que les quelques rares offres en cours ne permettent pas de maintenir l’activité et que c’est irréversible. 3 personnes en mobilité et 8 « accompagnées ». Tout cela sans information du CE : encore une entrave bien établie. En fait il s’avère que la campagne des EDP a été utilisée pour expliquer à chacun des salariés qu’il fallait qu’il trouve du boulot ailleurs. La CFTC a d’ailleurs reçu plusieurs alertes sur ce point.

lundi 7 octobre 2013

Chantage de la direction sur la communication syndicale

Ce blog attire des lecteurs, et pas seulement salariés. Ce n’est d’ailleurs pas le moindre aspect de son intérêt.
Suite à une « réunion informelle » entre direction et représentants syndicaux, la CFTC a décidé de donner quelques lignes d’information sur l’objet de cette réunion et d’en faire une synthèse… (d’une ligne !!!!) dans le but de satisfaire la mission et le devoir d’information qu’a tout syndicat vis à vis des salariés, adhérents ou non. Elle doit le faire sans trahir non plus le « secret des dieux » ce qui aurait pu, selon la direction, compromettre le dialogue social et la communication officielle nécessaire. Le contenu de cette ligne se discutait d’ailleurs dans tous les couloirs de l’entreprise, preuve que si fuite il y a eu, c’était bien avant et certainement pas à l’origine de représentants syndicaux.
Un article de quelques lignes a donc été publié le mardi 1er octobre au soir. Le jeudi suivant, le rédacteur était convoqué aux aurores à la DRH. Avec le chantage suivant : si vous maintenez ce type de communication, c’est est fini du dialogue social en amont et vous et les autres organisations n’aurez que le « minimum légal ».
Notre but n’était pourtant que de rassurer les salariés, car, bien entendu la CFTC comme les autres organisations, est pour le « dialogue en amont » car c’est, pour tous, se donner les meilleures chances pour que ça se passe au mieux. C’était d’ailleurs l’essentiel du message.
Pour maintenir ce dialogue en amont, la CFTC a décidé de retirer cet article dans les heures qui ont suivi. Elle le publiera à nouveau, quand l’information « officielle » aura été délivrée. Exactement sous la forme originale. Les lecteurs pourront alors juger.

Signalons tout de même qu’après plus de 5 ans de rédaction c’est la première fois que ceci se produit, alors que des situations analogues n’ont jamais posé ce problème dans le passé. C’est sans aucun doute un signe que les lecteurs remarqueront et sauront apprécier.