jeudi 30 juin 2011

T3S Vélizy : des économies incongrues... jusque dans les toilettes !

Si, si, vous lisez bien. Aucun secteur n'échappe aux économies. La santé des salariés s'en trouve régulièrement atteinte, tout comme la satisfaction de leurs besoins les plus... primaires !
S'il n'y avait deux équipes concernées, cela ferait sourire. Que l'on en juge. Une partie des activités de T3S se déroule sur un site voisin (ex-TED) mitoyen à THAV et Dassault Systèmes, notamment pour la réception des livraisons et pour des activités NRBC. Ces équipes n'ont pas de toilettes dans leurs locaux et devaient se rendre dans le bâtiment voisin en traversant une cour extérieure (vous savez... la cabane au fond du jardin) Mais depuis l'installation d'un nouveau restaurant d'entreprise, il y a déjà de nombreux mois, il n'ont même plus accès à ce bâtiment. C'est maintenant le parcours du combattant. Gastro, diarrhées, s'abstenir ! Arrêt de travail obligatoire ! Bref, il semblerait bon que les véritables responsables de cette situation installent leurs propres bureaux dans ces locaux, histoire d'en apprécier les grandes joies.
Mais ce n'est pas tout.
Lors de la présentation au CHSCT du projet Velib, un décompte du nombre de toilettes a été demandé. En tirant sur la ficelle jusqu'à la rompre, la direction explique aux élus que le minimum syndical est juste respecté. Fichtre. Faute d'entretien à la hauteur, des colonnes entières de toilettes sont régulièrement fermées, avec toutes les conséquences que l'on imagine. Il en est ainsi depuis 2007, date d'arrivée sur l'ancien site de MBDA à Vélizy-le-bois. Bref, en fait, ce minimum n'a jamais été respecté.

dimanche 19 juin 2011

CE T3S Vélizy du 16 juin

CE très ordinaire, sans scoop.

Sur le plan économique, toujours un retard important sur les prises de commandes. A fin mai on atteint à peine le quart du budget prévu pour les 5 premiers mois de l'année : c'est le plus inquiétant. De nombreuses offres sont pourtant en cours. Pour le C.A., on y est presque. Toujours à peu près les mêmes affaires en difficultés pour les mêmes raisons. Planning et charge très tendus sur une affaire de l'Identitaire.
Exposé intéressant d'un responsable d'ITS, rare activité high tech équilibrée sur le plan économique, mais aux prix de certaines contraintes pour les salariés. Le patron se vante que toutes les affaires de ce domaine sont à l'équilibre. C'est tout de même plus facile pour une activité de services.
La vérité sur l'imputation des heures "improductives" est toujours aussi difficile à mettre en place. Mais il y a au moins une intention.
Pas grand' chose à dire sur le bilan social dont la présentation annuelle aux élus est obligatoire.
GAE SIG : la mise en place poursuit son cours. Peu de salariés de ce domaine sont éligibles aux fameuses MAD, tant désirées. Elles devraient être étendues à l'ensemble des salariés de T3S, mais avec une gestion stricte des priorités. Attention à la date de péremption : après le 31/12/2011, l'accord groupe instituant ce dispositif n'aura plus cours.
Velib continue son déploiement. Terminé pour SIG, en cours pour CTS, prévu pour I2N. Le bâtiment Livingstone commence à se vider pour préparer la place aux salariés de TCF Massy.
Enfin, en divers, les élus remontent de nouvelles plaintes sur les délais trop longs pour le remboursement aux salariés des frais engagés pour le compte de l'entreprise.

T3S - Notes de frais : Thales se fait de la trésorerie sur le dos de ses salariés !

200 notes de frais dans le "tuyau", dont plus d'une centaine depuis plus d'un mois, sans aucune avance. Tel est l'état actuel du processus "notes de frais" à T3S Vélizy. Le nombre de plaintes remontées à la CFTC ne cesse d'augmenter et il y a de quoi.

Le refus quasi absolu de toute avance, des changements d'organisation et d'outils à répétition, avant même d'avoir pu rôder les précédents, des effectifs insuffisants pour venir à bout des retards, des notes de service appliquées à l'emporte-pièce et avec un zèle inadapté, rendent encore plus insupportable la vie quotidienne des salariés qui se déplacent pour leur entreprise.
Que l'on en juge par quelques exemples les plus caractéristiques :
- à la suite d'un déplacement à l'étranger, blocage d'une note de frais complète dépassant le salaire mensuel d'un salarié, difficultés bancaires de ce dernier,
- refus de remboursement des km et blocage de toute la note de frais d'un salarié qui utilise son propre véhicule pour se rendre à l'aéroport à 5h du matin et en revenir le soir à 23h, il prendra donc désormais le taxi : c'est ça Probasis !
- blocages en totalité de notes de frais à répétition et sur le dos des salariés, parce qu'il manque une information, un papier ou un justificatif mineurs.

Quand les représentants du personnel remontent à chaque occasion les plaintes et retards, la direction leur parle de la carte American Express. Ça fait une belle jambe ! Cette carte est très fréquemment refusée, elle entraîne des débits directement sur le compte personnel du salarié alors que le délai de 45 jours est dépassé à de multiples reprises.

Dans ces comportements, les dirigeants oublient purement et simplement que c'est À L'EMPLOYEUR DE FOURNIR TOUS LES MOYENS NÉCESSAIRES AUX SALARIÉS pour exercer leurs missions. Ils abusent ainsi de l'attitude responsable de leurs salariés qui acceptent de s'engager et de partir en mission dans de telles conditions. Bien sûr, de par leur propre rémunération et leur autorité, ces dirigeants, n'ont pas ces problèmes. C'est une honte !

Après une - trop - longue période de sommeil, la section CFTC de THALES Services reprend du ... service !

Le nouveau site de la section CFTC de Thales Services donne accès à la Lettre de Crédoulos et à différentes informations, sur inscription.

mercredi 1 juin 2011

Risques Pyschosociaux à T3S Vélizy : la prévention s'essouffle

Le Groupe de Travail sur les Risques PsychoSociaux (GTRPS) s'est réuni en séance plénière le lundi 30 mai en présence d'un consultant de Technologia : peu de participants. L'objet principal était de faire un bilan des actions menées depuis le "diagnostic partagé" réalisé en mode paritaire avec Technologia et de dresser un plan d'actions pour la fin de 2011.
Après une forte synergie de mi 2009 à mi 2010, le Groupe de Travail s'essouffle et butte fortement sur la prévention primaire, c'est à dire sur le traitement des causes... et pour cause !
Les acquis principaux sont une meilleure sensibilisation générale et en particulier pour les membres du G.T., placés dans de bonnes conditions pour traiter les situations à risques exposant, parfois fortement, des salariés (chocs émotionnels, burn-out, stress insupportable, comportements proches du harcèlement...) Des actions de formation des managers et de sensibilisation de salariés volontaires sont menées.
La Direction annonce des progrès en matière de communication (management meeting et "cascading" plus réguliers, réunions d'équipe, réunion annuelle de tous les salariés, petits-déjeuners, jeudis de la technique, intranet plus fourni...
Mais pour les élus comme pour Technologia, la communication ascendante reste un des plus gros problèmes : supprimer la langue de bois, remonter les difficultés le plus rapidement possible et à tous les niveaux concernés, sans craindre de blâme, les résoudre en équipe et surtout tirer les leçons des erreurs, plutôt que lancer des audits à répétition qui ne prennent jamais en compte les problèmes humains et détruisent la confiance, au lieu de l'installer. Presque tout reste à faire sur ce sujet : c'est une tâche immense.
Le rythme des réorganisations, à tous les niveaux, reste bien entendu également une cause forte du malaise, et là, ça empire largement (par exemple, les échanges d'actifs avec Safran impacteront T3S). On tombe alors dans le fatalisme et la soumission aveugles aux dictats du Groupe : on les présente comme inexorables. Là aussi, la communication ascendante est bloquée.
Un des membres du Groupe, riche d'une grande expérience et qui pouvait beaucoup apporter sur ces sujets, l'a quitté pour prendre la responsabilité du projet Velib, sensé "optimiser" les conditions de travail dans les locaux de Vélizy (en fait gagner des mètres carrés pour pouvoir fermer un établissement). Pour les élus, c'est clair : la direction générale a préféré très clairement "optimiser" les surfaces plutôt que les rapports humains, en toute connaissance de causes.
Au cours de cette dernière réunion (il n'y avait pas eu de plénière depuis près de 6 mois) les quelques élus présents ont souhaité une nouvelle fois réclamer des moyens à la hauteur des enjeux. Et là, ça coince. Très fort. C'est donc le déni. À nouveau.
Bref, ça sent la fin de règne. Il va donc falloir tourner une page et peut-être bien revenir à des moyens qui ont fait leur preuve en 2008 : il avaient en effet permis, grâce à la CFTC et sans aucun doute, de lancer toute cette dynamique, maintenant quelque peu retombée.

CCE T3S du 31 mai

Trois points à l'ordre du jour :
1) GAE SIG : informations, désignation d'un expert, information sur un projet d'accord GAE
2) Information sur le bilan social T3S 2010
3) Information sur le bilan d'égalité professionnelle 2010 F/H. (reporté)

1) Les perspectives économiques de SIG restent plutôt sombres. 90 ETP sont concernés. L'objectif est de négocier l'ensemble des modalités de l'accord (mesures d'accompagnement) avant fin juin, date de la fusion avec TCF. Le dispositif sera en vigueur au plus tôt et jusqu'au 30/06/2012. la Direction assure que le problème de maintien des compétences sera "pris en compte". Des MAD sont prévues : un peu moins du tiers, mais elle devront être liquidées avant le 31/12/2011, échéance de l'accord Groupe applicable. Les mesures, seront proches de celles qui avaient été définies pour RCS Brétigny. Les Délégués Syndicaux Centraux de T3S sont convoqués lundi 6 juin pour le début des négociations. Le cabinet Secafi (à qui a été confié l'expertise des comptes 2010) a été missionné à l'unanimité sur l'opportunité de cette GAE.
2) Pour le bilan social, les élus avaient reçu des pavés regroupant des tableaux de chiffres plus ou moins lisibles et significatifs, tout droit issus de la moulinette PGIP. Des erreurs manifestes on été relevées, des chiffres incompréhensibles sont mentionnés, comme par exemple un budget d' "amélioration des conditions de travail" de 600k€. Les réponses ou précisions seront données ultérieurement. Une synthèse a été présentée. Le turnover ressemble plus à celui d'une SSII qu'à celui d'une activité comme celle de TCF. Pas de grande surprise sur les chiffres présentés dans la syntèse. Il s'agit surtout de répondre à l'obligation légale d'information.
En divers : problème sur le paiement des BSO de l'année précédente en cas de départ du Groupe. Il y a un refus de paiement quasi systématique, alors que le salarié à normalement droit à un prorata temporis, s'il est resté plus de 3 mois dans l'année concernée. La Direction ne s'en cache pas. Si vous êtes dans un tel cas, prenez contact avec nos représentants CFTC, avant de signer votre solde de tous comptes !