mardi 31 août 2010

Transports à Vélizy : c’est reparti pour la galère et pour longtemps !

La période estivale se termine, les nombreux salariés de la zone d’emplois sont de retour. Si ça va un tout petit peu mieux le matin pour l’accès à la zone d’emploi à partir de la N118 en venant du pont de Sèvres, grâce à l’ouverture de la bretelle donnant un accès direct à l’avenue du Maréchal Juin (partie Meudon-la-Forêt) les embouteillages deviennent carrément insupportables le soir avec le blocage total de toute la zone vers la N118.

Les travaux de « préparation » du chantier du tram se poursuivent et n’arrangeront rien pour longtemps encore. La mise en service du tram n’est maintenant plus prévue avant 2014 voire 2015 : les salariés ont encore le temps de souffrir.

Et la zone d’emploi n’a pas encore fait le plein. Des bâtiments représentant de grandes surfaces de bureaux sont en construction, d’autres sont vides et peuvent se remplir à tout moment.

La non-communication des pouvoirs publics et des collectivités locales auprès des salariés concernés, leur absence de coordination, le désintérêt, au moins apparent, des politiques de tout bord sur le sujet sont certainement pour quelque chose dans cette galère.

Où sont les responsabilités ? C’est aussi le grand problème : commune de Vélizy, commune de Meudon, conseils généraux des Yvelines et des Hauts-de-Seine, région Île de France et autres regroupements… La difficulté est grande pour trouver et approcher des interlocuteurs responsables et fondés de pouvoir. Les quelques tentatives de contacts sont restées sans suite significative à ce jour et les parties de ping-pong des politiques sont trop faciles.

Face à ces murs et portes closes que faire ? Des entreprises du secteur se sont regroupées dans une association depuis plusieurs années. Quelques entreprises y sont actives, semble-t-il (Dassault Systèmes, Bouygues) d’autres moins (Thales et ses cinq entités concernées). Se regrouper en tant que salariés devrait permettre de se faire ouvrir des portes. Les CE de DS et Bouygues Telecom ont bougé. Les CE T3S et TS les rejoignent, ainsi que ceux d’Alcatel-Lucent. Leur pétition (T3S-TS) qui a recueilli de nombreuses signatures n’est restée pour le moment qu’une initiative locale à Vélizy-le-Bois. Elle n’a pas encore été remise, peut-être faute d’une cohésion suffisante, de disponibilité, de moyens mais surtout d’interlocuteurs.

C’est un dossier extrêmement complexe qui nécessite probablement l’investissement à plein temps de plusieurs personnes représentant les salariés, d’où la difficulté considérable, mais partagée, de le faire avancer de façon significative. De toute façon, un succès ne peut être vraiment espéré que par un très fort soutien sur le long terme des salariés à leurs représentants, syndicats ou élus, dans la meilleure synergie possible avec leurs employeurs respectifs qui y ont tout intérêt.

vendredi 27 août 2010

T3S : le brouillard dans lequel se trouve SPC* s’épaissit…

Avec la prise en main d’une partie du management par celui de Thales Com., une direction des programmes qui s’enlise et pose plus de problèmes qu’elle n’en résout, les anciens de TSS, notamment dans les activités de protection des sites, perdent leur repères si tant est qu’il leur en reste.

Choc des cultures, distance géographique, nième changement de pouvoir, activités transversales à nouveau perturbées. Si Thales Com et l’ex TSS naviguent assez fréquemment dans les mêmes eaux du marché mondial, la nature des activités et les cycles (vente, développement) sont très différents. Des produits, des outils, des méthodes et savoir-faire qui peuvent être efficaces et ont fait leurs preuves sur le long terme, plombent le court terme, surtout quand interviennent les réorganisations où le nouveau management commence par vouloir tout changer et balaye des fondations péniblement construites, avant d’avoir appréhendé l’ensemble des métiers concernés.

Flou majeur également dans les organigrammes. Quand on s’amuse à éplucher les organigrammes et notes de nominations disponibles sur l’intranet T3S, dont une partie publiée avec plusieurs mois de retard, on remarque surtout les trous, béants, l’absence de réactivité et l’inertie d’un management désorienté et désorientant.

Mais alors Qui décide de quoi ?

Le besoin d’une situation claire et stable se fait pourtant de plus en plus sentir pour tous et à tous les niveaux.

Certains ont pris les devants et quittent le navire. D’autres, et pas des moindres, sombrent dans la démotivation, la morosité, voire la dépression. Bref nos générateurs habituels de risques psychosociaux ont repris de plus belle : du pain sur la planche pour notre Groupe de Travail !


* (PRS ? bref, l’ex TSS)