Un nouveau CHSCT pour TSS

Jeudi 27 novembre le collège désignatif (l'ensemble des élus CE et DP) s'est réuni pour l'élection des membres du Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail. Le nombre de sièges est de 6.

La CFTC présentait une liste de 6 candidats, la CFDT en présentait 2 et la CFE-CGC 1 candidat. Après une discussion sur le mode de scrutin, un accord unanime s'est fait sur une nouvelle liste comprenant les trois premiers candidats de la liste CFTC et les trois autres candidats CFDT et CFE-CGC. Cette répartition est ainsi plus conforme à la répartition des voix des salariés de TSS lors des dernières élections.

L'ancien secrétaire du CHSCT ne se représentait pas, mettant ainsi fin à une ambiguïté source de litiges et peu favorable au fonctionnement de cette instance.

Bref, ces conditions devraient donner une nouvelle dynamique au CHSCT de TSS et lui permettre ainsi de mieux traiter les principaux problèmes que sont les risques psychosociaux et les conditions de travail liées aux open spaces et aux mauvaises conditions d'isolation phonique des locaux de Vélizy-le-bois.

En cette fin d'année on ne s'ennuie pas et tout laisse à penser que 2009 sera bien agitée.

Cession de l'activité infogérance de l'agence d'Aix en Provence :

La CFTC, tout comme la CGC-CFE, avait enjoint les salariés à ne pas se remettre en grève : puisque la décision de vendre est irrévocable, il faut négocier les mesures d'accompagnement. La CGT et la CFDT ne l'ont pas entendu de cette oreille, ils ont refusé de participer aux négociations et les salariés se sont remis en grève.
Nous sommes convaincus que la Direction est prête à faire pourrir la situation, de toute façon, elle vend. Tant pis si les contrats en cours sont en difficultés du fait des grèves, et que cela met en péril les emplois, chacun aura pris ses responsabilités. Lors de la dernière négociation, les mesures d'accompagnement proposées par la Direction étaient dérisoires, signe que l'heure n'était plus aux négociations.
A présent, la Direction passe en force et convoque un CCE et un CE extraordinaires le 5 décembre avec à l'ordre du jour la consultation à propos de la cession. Après cette ultime étape juridique, la vente pourra se faire.
A présent, inquiets de cette situation, les salariés concernés demandent la réouverture des négociations.

Sort de l'activité Santé :

Nous le pressentions, le sujet avance vite. Notre partenaire MEDASYS commence même à communiquer auprès des clients en disant que bientôt, nos équipes travailleront chez eux.
Toujours est-il qu'à l'ordre du jour de ce CCE du 5 décembre, il y a une information en vue d'une consultation ultérieure sur le projet d'évolution de l'activité Santé de THALES Services.

La place est pleine de rumeurs à propos de cessions d'activité chez THALES Services.
Certes, il ne faut pas tomber dans la psychose, mais, la Direction à force de dire qu'il n'y a pas de projets, alors qu'il y en a, puisqu'ils se font, les salariés deviennent totalement schizo.
Alors, messieurs de la Direction, afin que les salariés puissent continuer à travailler sereinement tout en imaginant leur avenir dans THALES Services, il serait temps de jouer cartes sur table au lieu de jouer au chat et à la souris.

Tout est bon dans le grillon ! Augmentez votre pouvoir d'achat en mangeant autant

Les nouvelles applications informatiques pour "la gestion optimisée du stock de salariés et de bras cassés".

"Fôtegrave.com", un site qui se charge de trouver des motifs de licenciement aux membres des directions des ressources humaines, en s'affranchissent de toute morale.

Retrouver tout cela dans le journal 1/2 heure, ICI.

A force de peler l'orange, il reste les pépins

et moi, je ne veux pas jouer le rôle du pépin.

Et vous ?

A force de peler l'orange, il reste les pépins. C'est le commentaire, lors du Comité d'Entreprise, d'un représentant de la Direction à propos de la stratégie d'O.H., qui rappelons-le, n'est ni intéressé par les contrats d'infogérance globale, ni l'infogérance dite de proximité, ni l'assistance technique, ni le réseau, ni l'administration de serveurs si c'est chez le client, ni les systèmes de gestion de l'entreprise, ni .....

Si on regarde les résultats de la SBU Business Solutions, on peut se demander s'il y a beaucoup de pulpe.....

La gestion des ressources (humaines) sera un grand défi

Résumé de la Commission Division du 7/11/08
(enrichi par le CE du 25/11).

Le vendredi 7/11 Olivier HOUSSIN, directeur de la division D3S a réuni les Organisations Syndicales. En voici le résumé et le florilège ...

TRSS, de gros espoirs, forte croissance.
TTS, plusieurs dizaine de M€ de pertes, a bien failli être liquidée. Mais le Groupe a décidé de combler et d' y investir car c'est un secteur porteur.
TSS, de gros espoirs sur l'identitaire en UK, peu d'activité France.
TSV (alias la SBL CIS) , recentrage sur le critique et les grands contrats.
ISS, cap sur les produits, notamment la cryptologie.
Simulation, l'activité restera dans D3S


Donc 2 gros chantiers : Thales Services et Thales Transportation Systems

Focus sur Thales Services

CIS est au coeur de la stratégie de D3S. On n’est pas des informaticiens généralistes, on est pas une SSII et on ne le sera pas.
Il ne faut aller que vers des opportunités si le degré de criticité le justifie ou si c’est dans les PMS définis (Packaged Modular Services, offres sur lesquelles on se focalise). Passer à 1/3 non-critique et 2/3 critique est une véritable migration (avec un chantier RH) qui permettra en 2010 d’être dans les normes de REX Groupe (8 %). Il n’y a pas de volonté de se débarrasser des employés qui ne sont pas dans le critique.
O HOUSSIN (O.H.) est inflexible sur l’objectif, mais se déclare flexible dans la mise en œuvre.
Pour O.H., les gens ne nous attendent pas dans les grands systèmes de gestion : nous serons toujours derrière nos concurrents en ce domaine. Nous avons notre place sur les systèmes à fortes contraintes de sécurité et/ou d’engagement de service (SLA) où nous pouvons dégager de la marge. Il faut aller là où il y a de l’intégration technique forte, de la redondance, du contrôle d’accès, de la sécurité, des engagements forts, …. Ainsi, l’assistance technique n’est pas dans le scope.

L’infogérance globale n’est pas dans le scope (ex, les contrats Cnes & Thales). Le marché de l’infogérance va se segmenter en 4 :
1. gestion poste de travail : pc, téléphone
2. gestion réseau
3. gestion serveurs
4. applications

3 & 4 sont critiques. On fait du réseau si on fait avec 3 ou 4.
La gestion de serveurs chez le client, c’est moins bien, sauf s’il y a un SLA avec engagements très forts (cf BNF).
Le critique, c’est ce que Thales veut faire, ce n’est forcément ce qui est critique pour le client.

On fait de la proximité par endroit. Il faut les mettre chez un partenaire qui veut en faire et y investir. Dans d’autres endroits, il faudra faire migrer les gens y compris avec un déplacement géographique.

Les représentants du personnel ne comprennent pas tous et citent des exemples où des services non critiques sont tout à fait rentables. Pas question non plus d’abandonner complètement les activités non critiques, surtout lorsqu’elles sont trop imbriquées avec des activités critiques. Pour Olivier Houssin, il n’y a pas de choix sur la cible stratégique. Mais la façon de l’atteindre reste souple, ouverte et négociable dans ses modalités.

Pour un des syndicalistes présents, il n’y a eu aucune souplesse pour l’agence d’Aix. Pour O.H. il n’y avait pas d’autre choix, si on veut garder la pérennité des contrats en cours. Cette cession ne sera donc pas remise en cause. A Aix, la communication et surtout l’écoute n’ont pas été satisfaisantes, ce qui a cristallisé pour le moment l’attitude du personnel.

Pour évoluer des activités non critiques vers les activités critiques, il n’y a ni méthode absolue, ni étiquette collée à chaque salarié. La formation sera largement facilitée de même que tout ce qui pourra permettre d’y parvenir. Les RH ont un rôle majeur à jouer dans cette évolution.

Les propos entendus lors de cette Commission nous ont déconcertés car cette stratégie affichée ne sera pas sans impacts pour le périmètre Thales Services et ses salariés. Voilà pourquoi nous avons beaucoup hésité avant de rendre cela public. Ceci étant, vous informer est une nécessité.

SBU Business Solutions : la catastrophe étant à venir (mais pour 2008, c'est déjà le pompom : 42 M€ de retard sur l'objectif en PC et 34 sur le CA - le carnet de commande a déjà été bien entamé sur 2008), une nouvelle organisation sera mise en place début 2009.

Interrogée lors du CE du 25/11 à ce sujet, la Direction Générale de Thales Services affirmait qu'elle n'avait pas connaissance de cette stratégie. Une fois celle-ci explicitée par les Organisations Syndicales, elle a convenu qu'il était nécessaire qu'elle travaille sur un calendrier de communication à ce sujet.

La CFTC ne souhaite pas agiter d'épouvantails. Mais, nous craignons qu'il y ait effectivement des ajustements de périmètres à venir et que ces projets ne sont pas assez aboutis pour être présentés à ce jour aux OS .

Le stand-by augmente et la SSII devient usine à stress

Le salarié de SSII ne semble pouvoir être heureux qu'en mission chez son client ou sur un forfait, s'il est dans une équipe sympathique. Car le summum de l'angoisse, c'est l'intercontrat, soit le moment où le salarié est dans son entreprise ! Le paroxysme du stress.

Dans les SSII , il existe un facteur biaisé : une relation directe entre la rémunération et le prix de vente d'une mission. La valeur ajoutée des hommes semble avoir été balayée.
Le système semble déréglé, et les informaticiens, les managers et les commerciaux, pris au piège. Les témoignages concernant les entretiens annuels d'évaluation sont ubuesques : ils sont menés par des managers qui ne suivent pas le travail des ingénieurs ou par des commerciaux qui regardent leurs lignes de coûts.

La suite de l'article, c'est ICI

TSS : La coalition CFDT / CFE-CGC s’octroie toutes les responsabilités exécutives du CE de TSS

Rappelons la composition des sièges titulaires du CE de TSS
CFDT : 3 sièges
CFTC : 2 sièges
CFE-CGC : 1 siège.

La première réunion du CE a pour but essentiel de mettre en place les « organes exécutifs » du CE, c’est à dire :
- Le Bureau avec un secrétaire, un secrétaire adjoint, un trésorier et un trésorier adjoint,
- Les commissions obligatoires et facultatives du CE

Lors de la première réunion du CE, la coalition CFDT / CFE-CGC a systématiquement rejeté toutes les propositions de candidatures de la CFTC aux différentes responsabilités (Bureau et Commissions). Elle s’est donc octroyée la totalité des « pouvoirs » du CE. Elle a donc maintenant tous les devoirs.

Ce faisant, elle affiche un véritable mépris caractérisé non seulement de la première organisation syndicale de TSS, mais surtout de près de 40% des salariés.

Ainsi cette coalition portera, à elle seule, la responsabilité exclusive du fonctionnement des œuvres sociales du CE. Ce choix, délibéré, cantonne donc les élus CFTC dans un rôle d’opposition. Ceci est tout à fait contraire à l’esprit qui doit animer un CE, au-dessus des partis qui le composent, comme le réclament aussi de nombreux salariés.

Cette coalition, la même que la sortante, réclame une expertise des comptes du CE ! Le comble : elle réclame donc l’expertise de ses propres comptes ! peut-être ne les a-t-elle pas tenus ? Plus fort encore : elle trouve le moyen d’imputer à la CFTC le retard et les dépenses que vont provoquer cette expertise…

Arrêtons là et souhaitons bon courage et bonnes fêtes aux salariés !

Qui prendra le contrôle de THALES ?

Dassault Aviation est entré en négociation exclusive avec Alcatel Lucent afin de racheter la participation de celui-ci dans Thales. Sur la base des chiffres donnés lors de la dernière assemblée générale, l'actionnariat de Thales deviendrait le suivant : Secteur Public 26,56%, Dassault Aviation 25,98%, flottant 47,46%.

Le CCE de Dassault sera informé le 26/11. Celui de Thales le 27/11.

La cession de la part d'Alcatel risquera de modifier sensiblement le paysage du Groupe. Certes Dassault Aviation dispose du cash nécessaire pour l'achat (1,57 milliards d'Euro), mais ils ont également des projets de construction de nouvelles usines d'assemblage pour les Falcon. Alors, on peut se demander si des activités Thales seront vendues. D'autre part, on peut se demander si le directeur de D3S, qui vient d'Alcatel et dont il se dit qu'il serait critiqué par ses pairs au Siège, ne verrait pas son rôle évoluer si Alcatel n'est plus dans le capital du Groupe.

Décidément, l'année 2009 risque d'être mouvementée :

• Résultats catastrophiques de la SBU Business Solutions laisse craindre des décisions 'brutales' à venir
  
• Prise de Commandes ridicule du département Government (Admin civiles-Défense) : il n'y a plus de charge pour occuper le personnel en 2009
• La stratégie affichée de O Houssin qui ne manquera d'avoir des impacts sur l'activité telle qu'elle est aujourd'hui
• Last but not least : le changement à venir de l'actionnaire principal du Groupe, ce qui modifiera la stratégie affichée, voire son périmètre, voire son équipe dirigeante
  
• Et les élections professionnelles Thales Services vers avril-mai ou septembre-octobre 2009, si la boutique existe encore....

La deuxième séance de négociation relative à la cession d'Aix a eu lieu et ce que nous pressentions se confirme : la Direction ne renonce pas à son projet et ne veut pas mettre d'argent dans cette activité (pas d'argent = pas de commerce = la mort à terme de l'activité).
La prochaine séance, le 19/11, a pour but de négocier les modalités d'accompagnement (ex. retour vers le Groupe) et les engagements (ex. non-mobilité géographique).

Les salariés concernés envisagent de reprendre la grève. La CFTC reste fidèle à sa position et enjoint les salariés à ne pas faire grève (face au mur de la Direction, il faut pérenniser les contrats actuels car, c'est la meilleure garantie d'un emploi dans le futur, et négocier). Toutefois, devant la mobilisation des salariés, la CFTC, en tant que Organisation Syndicale ne se soustraira pas et les soutiendra.

Tout ça... pour ça

L'activité Santé ne s'est pas remise de la résiliation du marché AP-HP en décembre dernier, depuis Thales perd appel d'offres sur appels d'offres.

Les relations avec notre partenaire Médasys, qui apporte la solution métier que nous intégrons, sont au plus mal, ce qui pénalise l'exécution des contrats restants.

Les salariés sont inquiets et ont demandé à maintes reprises d'être informés sur le devenir de leur job.
Ils ont été entendus et une réunion avait été planifiée le 16/10 matin, pour être annulée, par téléphone, le jour même à 7h00 du mat...
Elle a enfin eu lieu le 4/11, pour s'entendre dire que rien ne serait décidé avant décembre.

Les voilà rassurés, ils n'en demandaient pas tant !

TSS sortira-t-elle un jour de l’instabilité, que ce soit pour l’entreprise ou ses IRP ?

Les mensuels (non-cadres comme disent certains), seuls à voter au deuxième tour des élections professionnelles, ont choisi le 30 octobre dernier de donner le dernier siège du CE à la CFDT, dont la tête de liste est tout simplement… le secrétaire du CE sortant. Nous voilà donc retournés à la case départ du début 2008. Pourtant, malgré ce deuxième tour, la majorité en voix reste à la CFTC, simplement parce que les cadres sont nettement plus nombreux.

Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose…
De nombreuses anomalies ont pourtant entaché ce scrutin : tract distribué et affiché irrégulièrement à la veille du scrutin reprenant le dénigrement de l’été, bien plus qu’un éventuel scénario de remise en place des œuvres sociales. Il y a aussi la prise de parti de la CFE-CGC bafouant les règles les plus élémentaires de la communication syndicale en adressant des tracts polémiques par mails d’entreprise non sollicités à tous les mensuels de l’entreprise. Pourtant la CFE-CGC, syndicat catégoriel, s’il en est, ne présentait pas de candidats à ce 2e tour. Des militants CFTC se sont vus dans l’impossibilité de voter pour différentes raisons indépendantes de leur volonté. La CFTC, elle, ne donne pas et ne donnera pas dans l’illégalité et le mépris des règles les plus élémentaires.

Reste-t-il un espoir d’aboutir à un peu mieux que la fin pitoyable du CE que nous avons connue au 1er semestre ?
Peut-être. Indépendamment des étiquettes, cet espoir repose sur de nouvelles têtes élues. Sauront-elles dynamiser ce CE pour qu’il ne retombe pas dans la léthargie ? Tout est là.

Et pour la CFTC à TSS ?
La CFTC remercie, bien sûr, très chaleureusement ses électeurs, tous les militants anciens et nouveaux qui se sont découverts pour ces élections : ce fut un travail formidable, hélas pas couronné du succès qu’il méritait. Malgré ces nouvelles difficultés, elle continuera le rôle moteur qu’elle a joué jusque là à TSS. Elle ne laissera pas la Direction faire n’importe quoi et s’asseoir sur le droit du travail, la santé des salariés et l’avenir de l’entreprise. Elle garde en effet bien des moyens d’action, même si elle ne tient pas la barre. Et la composition du nouveau CE, même minoritaire pour elle, est plutôt plus favorable que pour la mandature précédente. Ne serait-ce que par un meilleur soutien des cadres qui lui ont donné une majorité de voix, n’en déplaise à la CFE-CGC.

Et nos chèques vacances ?
Eh bien ça risque d’être plus long qu’avec la CFTC. Le calendrier évoqué dans le dernier article aura peu de chance d’être tenu. À l’heure qu’il est, la première réunion du CE aurait déjà dû être convoquée. Et qui sera le secrétaire, dont le rôle d’animation est capital ? Pour les chèques vacances, les bons Noël et tout le reste, il risque d’y avoir encore bien des jours ou des semaines à attendre et attendre encore…

Souhaitons nous bon courage !